DALLE N°28
Communes : Saint-Symphorien
Cours d'eau : l'Ance
Commentaire sur la zone :
A sa sortie de la région languedocienne,
l’Ance draine un bassin versant d’environ 75 km2 d’orientation
SSW-NNE, prenant naissance sur le flanc nord-est des monts de la
Margeride à des altitudes variant entre 1400 et 1450 mètres.
Le bassin, relativement large et compact au niveau des sources,
s’allonge ensuite, à partir de la Chayla, où il
a déjà atteint les deux tiers de sa surface totale.
La partie amont du bassin versant est constitué de têtes
de bassin larges et peu pentues présentant parfois des zones
humides permanentes, et alimentées par un ruissellement
ayant raviné les versants non végétalisés.
Elles sont prolongées par des vallons en berceaux dans la
partie amont desquelles se développent parfois des diffluences
et chenaux multiples. Les vallons en berceaux rejoignent un par
un la vallée principale, qui se différencie, laissant
apparaître autour du lit mineur un lit moyen peu large s’individualisant
du lit majeur par de petits talus. Le lit majeur présente
des axes d’écoulement préférentiels
en cas de crue. Il atteint 350 mètres de large au niveau
du moulin de Charaix, à la confluence avec le ruisseau de
Chayla. La partie aval du bassin ne draine que les flancs de la
vallée principale, sur une largeur d’environ 2 km
et ne reçoit
pas d’affluent notable. Le fond de vallée est en moyenne plus étroit
que dans la partie amont du bassin versant. Les crues se formeront donc en amont
et sont transférées assez rapidement vers la Haute-Loire. La région
d’Ancette accueille une zone d’expansion de l’Ance, où le
lit moyen disparaît au sein d’une large vallée à fond
plat présentant
quelques axes de crue. Les remblais routiers de la D 985 et de la route allant
du centre d’Ancette à la D 26 forment un obstacle à l’écoulement.
Quelques bâtiments sont construits en lit majeur. En amont d’Ancelpont,
l’ancien moulin modernisé en maison d’habitation se situe
en profil mixte sur le lit majeur directement avant un resserrement en chicane
de la vallée. Plus bas, la vallée se resserre et les différents
lits deviennent étagés, notamment au niveau de Chambon-le-Château
où les lits majeurs légèrement pentus latéralement
se prolongent de façon progressive par des colluvions issues des versants.
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