DALLE N°8
Communes : Saint-André-de-Majencoules,
Sumène, Roquedur, Pont d'Hérault.
Cours d'eau : L'Hérault,
l'Arre, le Rieutord
Commentaire sur la zone : Au niveau du
Pont d’Hérault,
la plaine alluviale du fleuve devient plus conséquente quelques
centaines de mètres. Le lit moyen devient plus facilement
identifiable. Sa morphologie chaotique laisse supposer un hydrodynamisme
intense. Le fleuve reçoit un affluent important, l’Arre,
sur sa rive droite. Cet apport conséquent génère
une zone inondable au sud du village. Ce dernier est positionné sur
les contreforts des versants dominant les deux vallées. Le
village est très peu soumis aux inondations, hormis le sud
où se sont implantées quelques usines sur la rive
gauche.
Les enjeux restent néanmoins très localisés.
Après la traversée du village, la vallée suit
les oscillations et la sinuosité des versants. La plaine
alluviale est large de quelques centaines de mètres. L’hydrodynamisme
y est soutenu. Le lit moyen devient large, une cinquantaine de mètres,
accueillant des blocs pluricentimétriques à métriques.
Ces matériaux restent en transit en attendant la crue capable
de les mobiliser. Le lit majeur est perché audessus du complexe
lit mineur/lit moyen, avec des berges abruptes. Il accueille quelques
axes d’écoulements préférentiels, localisés
dans les rives concaves. Les limites externes sont nettes car elles
s'appuient directement sur les puissants versants. Avant l’arrivée
dans le secteur de Ganges, le fleuve reçoit un affluent important,
la Vis, sur sa rive droite(ce cours d’eau est traité plus
loin).Sur cette partie, les enjeux restent ponctuels, seules
quelques constructions, un camping et les ouvrages routiers
sont soumis
au risque inondation.
A la sortie de la grande plaine d’expansion, à droite du
Vigan l’Arre
s’engorge à nouveau et la plaine alluviale se rétrécie.
La pente augmente, la vallée s’encaisse et la dynamique érosive
s’intensifie jusqu’à la confluence avec
l’Hérault
au niveau du village de Pont d’Hérault
Quelques enjeux (3 constructions) sont présents en lit majeur,
aux pieds de la terrasse alluviale au niveau
du lieu dit "La Terrisse".
L’Arre inonde un château au niveau de sa confluence
avec l’Arboux. Cet affluent rive gauche présente deux
tronçons
homogènes. La partie amont est caractérisée
par une vallée en « V » où la plaine alluviale
est peu développée. La portion aval moins
pentue accueille un plancher alluvial mieux structuré. Les
enjeux restent
ponctuels. Le risque concernant le camping, à cheval entre
le lit moyen et le lit majeur, est aggrav é par la présence du remblai SNCF.
Pour le Rieutord , au fur et à mesure
de la descente la plaine alluviale s’élargit.
Le lit majeur peut atteindre 100m par endroits et le lit moyen
est plus fréquemment observé. Quelques enjeux sont ponctuellement présents : une habitation
récente en amont du seuil de Sanissac, deux constructions
au lieu-dit Le Galon et deux autres au niveau du lieu-dit La
Dorelle.
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