DALLE N°34
Communes : Brissac,
Saint Bauzille de Putois, Notre Dame de Londres
Cours d'eau :
l'Hérault, l'Alzon
Commentaire sur la zone : L’arrivée de l’Hérault
dans ce secteur présente les mêmes caractéristiques
que plus en amont. Le fleuve débouche
dans ce secteur présentant un champ d'inondation
très large. La dynamique de la zone est
spécifique à la sortie de gorges, avec une zone de
dépôt active. L’organisation classique de la
plaine alluviale est identifiable. Le champ d’expansion
de crue est fortement influencé par l’apport du ruisseau
l’Ergue en rive droite. Ce dernier décale l’Hérault
vers le village qui lui-même s'appuie sur les formations
alluviales anciennes. Cette influence se traduit par des talus
externes abrupts pouvant être affouillables.
Cependant les berges rive gauche de la terrasse alluviale sont
protégées par une vaste zone d’atterrissement
liée au dépôt de l’Hérault.
La zone de dépôt est engendrée par la présence
d’un remblai d’infrastructure barrant l’ensemble
de la plaine alluviale. L’effet de cet ouvrage favorise les
dépôts en amont, ce qui bloque le transit
des matériaux. Ces derniers
s’accumulent en rive gauche réduisant l’effet
de l'Ergue sur l’Hérault. L’effet
de cet ouvrage se retrouve en aval, où le lit moyen à disparu
au profit du lit majeur. De plus, une légère
incision en aval du barrage est visible, ce qui nous renseigne
sur son rôle et son influence. Le schéma
est simple ; accumulation en amont, reprise d’incision en
aval. Au droit de cet ouvrage, l’Hérault reçoit l’Alzon sur
sa rive gauche, qui influence peu son comportement hydrodynamique.
Le fleuve, suite à ce secteur, s’engage de nouveau
au travers de versants plus résistants formant des
gorges étroites. Le plancher alluvial est net sur ce secteur
n’entraînant que peu de commentaires.
Les enjeux restent localisés majoritairement dans la partie
Ouest du village. Sur le reste du linéaire ils sont
ponctuels.
Pour l'Alzon, à la confluence avec le fleuve
Hérault
la plaine alluviale s’élargit pour atteindre plus de
300m de large. L’amont de l’Alzon étant
constitué en grande
majorité de matériel aisément mobilisable (marno-calcaire),
de
nombreuses zones d’accumulation sont observables à la
confluence. Les enjeux restent limités. Les habitations
des lieux-dits de la Sauzède, Les Mûriers ou encore
les
habitations en amont immédiat du pont de Sérody sont
situées en lit majeur ; une dizaine de constructions
sont touchées par les eaux lors des crues. Un camping est également
vulnérable à la Sauzède. Enfin la
station de lagunage (trois bassins) a été construite
récemment en zone inondable.
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