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Zone inondable
Zone inondable zone submergée lors d'une inondation Sa limite correspond
à celle du lit majeur si l'analyse hydrogéomorphologique
a été réalisée . Dans le cas contraire , elle
est déterminée par des analyses historiques ou des calculs
mathématiques .
Lit mineur, lit moyen,
lit majeur
Le lit est la partie en général la plus profonde de la vallée
dans laquelle s’écoule gravitairement un courant d’eau.
De manière classique, on distingue le lit mineur limité
par des berges, du lit majeur occupé temporairement par les eaux
débordantes.
Le lit mineur est occupé par des matériaux roulés
par les eaux et peu masqués par la végétation et
l’implantation humaine. Dans les plaines ou les fonds de larges
vallées, peuvent apparaître, à l’intérieur
du lit mineur, des microreliefs caractéristiques : chenaux, dépressions
d’inégales profondeurs séparés par des seuils,
bras secondaires abandonnés, îles, grèves. Le lit
d’étiage ou chenal d’étiage est celui dans lequel
se concentre l’écoulement pendant les périodes de
basses eaux.
Le lit majeur ou champ d’inondation est l’espace que les eaux
peuvent recouvrir et tapisser d’alluvions fines. Il est généralement
occupé par une végétation plus ou moins hygrophile.
La partie du lit majeur, la plus souvent inondée, est appelée
lit moyen ou champ d’inondations fréquentes. Le lit majeur
d’extension maximum est dit lit majeur exceptionnel ou épisodique.
Lit mineur
Espace fluvial, formé d'un chenal unique ou de chenaux multiples
et de bancs de sables ou galets, recouverts par les eaux coulant à
pleins bords avant débordement.
Lit moyen
Espace fluvial, ordinairement occupé par la ripisylve, sur lequel
s'écoulent les crues aux périodes de retour de 1 à
10 ans en moyenne. Le lit moyen est donc soumis à un risque fréquent
d'inondation. La vitesse de l'eau y est forte et cet espace est soumis
à de fortes érosions et transports solides lors des crues.
Lit majeur
Séparé du lit moyen par un talus, sa limite est celle des
crues exceptionnelles telle qu’elle ressort de l’analyse hydrogéomorphologique.
Le lit majeur correspond donc à la zone potentiellement inondable
et à ce titre doit faire l'objet d'un Plan de Prévention
des Risques d' Inondation et de mesures y réglementant l'urbanisation.
Généralement les hauteurs et vitesses de l'eau y sont modérés
et il s'agit plutôt d'expansion de crues et de sédimentation.
Toutefois la présence de chenaux de crues ou de confluence peut
y aggraver considérablement l'aléa.
Hors du lit majeur, le risque d’inondation fluviale est nul (ce
qui n’exclut pas le risque d’inondation par ruissellement
pluvial, en zone urbanisée notamment). On y différencie
sur les cartes les terrasses alluviales anciennes, qui ne participent
plus aux crues mais sont le témoin de conditions hydrauliques ou
climatiques disparues. Leurs caractéristiques permettent d'y envisager
un redéploiement des occupations du sol sensibles hors des zones
inondables.
Analyse hydrogéomorphologique
Basée sur la mise en évidence des différentes unités
du relief, modelés par différents type de crues, cette analyse
permet de délimiter au sein d’une plaine alluviale les zones
qui sont exposées à des crues non débordantes, fréquentes
ou exceptionnelles (lit mineur, lit moyen, lit majeur).
Elle ne nécessite pas de modèlisation mathématique.
Elle s'appuie sur l'analyse des photos aériennes et des données
historiques, ainsi que sur un travail de terrain. Cette méthode
est désormais utilisée dans la réalisation des atlas
des zones inondables et des PPR.
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