DALLE N°4
Communes : Latour-de-Carol,
Enveitg
Cours d'eau : riu
de querol, riu de brangoli
Commentaire sur la zone : La partie basse
du village est toutefois assez exposée aux crues inondantes,
dont l’augmentation
de la hauteur d’eau peut être ponctuellement
influencée par le resserrement du cours lié à la
structure (affleurement granitique sur
lequel sont positionnées les tours ruinées de Carol),
menaçant directement un groupe d’habitations en rive droite.
Plus en aval, au niveau du hameau de Quers, un bras de décharge
actif du Carol témoigne de la
dynamique fluviale inféodée à l’élargissement
de la vallée. La zone inondable, également très
large sur la rive droite, concerne les habitations de ce
hameau retranchées derrière
une petite digue implantée en lits moyen et
majeur. Un axe de crue contourne d’ailleurs l’ouvrage et
les débordements exceptionnels y atteignent les formations colluviales.
Dans le même secteur, en rive gauche de la rivière,
une coupe dans la carrière montre d’importants dépôts
fluvioglaciaires ou morainiques et indique la nature fréquente
du stock sédimentaire, hérité (blocs
et boules de granit, galets, sables et limons) des dernières
glaciations, directement remobilisable par le Querol sous la forme d’apports latéraux.
L’agglomération de Latour de Carol de
même que
la gare internationale sont en grande partie localisées sur
un ancien niveau de terrasse (fluvioglaciaire) et
sur la roche mère. Dans cette zone le substratum granitique
cède
la place à des niveaux schisteux qui, du fait de leur sensibilité plus
importante aux processus érosifs, ne sont pasé
trangers à l’élargissement manifeste de la vallée.
C’est également en fonction de ces formations plus tendres (terrasses et schistes) que méandre le cours du Querol qui
dispose alors d ’un espace de mobilité plus
important.
En amont du village, le lit majeur du Quérol
est relativement large et bénéficie des écoulements
et apports solides d’un petit affluent de rive droite,
le Tarterès, qui élabore
un large cône de déjection à son exutoire. La
confluence de ces deux organismes provoque une érosion
de la terrasse en rive gauche. La concentration des écoulements engendre
un surcreusement du Quérol dans ces alluvions hérités
(plus tendres que le substratum), une accentuation
de la pente et un resserrement de la largeur de son lit jusqu’à l’aval
immédiat de Latour
de Carol. Par la suite, le lit majeur s’élargit
en rive droite et la rivière sape à nouveau les bords
de la terrasse en rive gauche (phénomène
d’érosions de berges). D’amont
en aval, le cours du Quérol est jalonné d’axes
de crues préférentiellement localisés
au niveau des concavités
et de nombreuses petites infrastructures (épis, murets, digues)
viennent encombrer son lit majeur (notamment dans le secteur amont
de la Riberassa ou des digues viennent contraindre le cours du Tarterès à bifurquer
un peu plus vers l ’aval).
L’exposition des habitations et équipements
au risque d’inondation est relativement variable. La voie SNCF
est particulièrement vulnérable en traversant
le lit majeur du Tarterès en amont puis en longeant sur quelques centaines
de mètres vers l’aval le lit majeur du Quérol
au niveau de la confluence. Quelques habitations en lit majeur
en contrebas du bourg de la Tour de Carol sont directement menacées
de même que celles résidant sur les berges concernées par des débordements exceptionnels
lors d ’embâcles
au niveau du pont de la D34. |
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