DALLE N°1
Communes : Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes
Cours d'eau : La
Têt
Commentaire sur la zone : C’est en
amont du lac des Bouillouses en Capcir, dont le barrage constitue
la pièce maitresse du complexe
hydroélectrique de la vallée et participe à l’irrigation
de la plaine du Roussillon, que la Têt prend naissance. Evoluant
tout d’abord
au sein d’un paysage glaciaire hérité (petit cirque
glaciaire) actuellement jalonné par une série de cuvettes
lacustres, les ruissellements se concentrent au milieu des reliefs
vigoureux du Carlitt et aboutissent à la formation de la rivière
de la Têt.
Sur son parcours jusqu’au lac des Bouillouses, la Têt collecte
deux affluents de rive gauche : les ruisseaux de Puig Péric
et de la Llose et un affluent de rive droite, le ruisseau de la Grave.
Sur ce tronçon, la vallée présente un fond plat
au sein duquel méandrent de nombreux petits chenaux faiblement
encaissés, ce qui lui confère un caractère marécageux.
Après avoir adopté un tracé plutôt rectiligne,
la Têt bifurque dès l’aval du barrage en conservant
toutefois ses caractéristiques de rivière montagnarde.
Plusieurs niveaux d’érosions glaciaires (ruptures de pentes « régularisées » par
des dépôts morainiques à fluvio-glaciaires) ponctuent
son cours en amoindrissant sa déclivité au niveau du
Pla des Avellans, du Pla de la Borde et enfin du Pla de Barrès.
Le cours encaissé de la Têt en amont du lac des
Bouillousses ne permet pas une extension notable des différents
lits. C’est uniquement après le barrage et principalement
au niveau des surfaces d’érosion précédemment
citées que les débordements peuvent s’exprimer
et occuper, lors d’évènements majeurs, la
quasi-totalité de l’espace disponible (divagations
latérales, bras de décharge, etc…). Dans ce
secteur montagneux, les enjeux sont minimes, excepté pour
les emplacements du camping du Pla de Barrès les plus proches
de la rivière en rive gauche. Sur l’aval, certaines
crues peuvent être en partie amorties par le petit barrage
de la Salita. |
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