DALLE N°3
Communes
Bolquère, Les Angles, Matemale
Cours d'eau
La
Têt
Commentaire sur la zone : C’est
en amont du lac des Bouillouses en Capcir, dont le barrage constitue
la pièce maitresse du complexe hydroélectrique
de la vallée et participe à l’irrigation
de la plaine du Roussillon, que la Têt prend naissance.
Evoluant tout d’abord au sein d’un paysage glaciaire
hérité (petit cirque glaciaire) actuellement jalonné par
une série de cuvettes lacustres, les ruissellements se
concentrent au milieu des reliefs vigoureux du Carlitt et aboutissent à la
formation de la rivière de la Têt.
Sur son parcours jusqu’au lac des Bouillouses, la Têt collecte deux
affluents de rive gauche : les ruisseaux de Puig Péric et de la Llose
et un affluent de rive droite, le ruisseau de la Grave. Sur ce tronçon,
la vallée présente un fond plat au sein duquel méandrent
de nombreux petits chenaux faiblement encaissés, ce qui lui confère
un caractère marécageux. Après avoir adopté un tracé plutôt
rectiligne, la Têt bifurque dès l’aval du barrage en conservant
toutefois ses caractéristiques de rivière montagnarde. Plusieurs
niveaux d’érosions glaciaires (ruptures de pentes « régularisées » par
des dépôts morainiques à fluvio-glaciaires) ponctuent son
cours en amoindrissant sa déclivité au niveau du Pla des Avellans,
du Pla de la Borde et enfin du Pla de Barrès.
Le cours encaissé de la Têt en amont
du lac des Bouillousses ne permet pas une extension notable des différents
lits. C’est uniquement après le barrage et principalement
au niveau des surfaces d’érosion précédemment
citées que les débordements peuvent s’exprimer
et occuper, lors d’évènements majeurs, la quasi-totalité de
l’espace disponible (divagations latérales, bras de
décharge, etc…). Dans ce secteur montagneux, les enjeux
sont minimes, excepté pour les emplacements du camping du
Pla de Barrès les plus proches de la rivière en rive
gauche. Sur l’aval, certaines crues peuvent être en partie
amorties par le petit barrage de la Salita. |
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