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L'étude
Le Rapport
Lexique
Méthodologie
LEGENDE
Communes Cours d'eau Commentaire sur la zone : Sur sa section comprise entre Millas et St Féliu-d’Avall, la Têt adopte un tracé rectiligne et des écoulements en tresses. Plusieurs extractions de matériaux en lit majeur (sablières) sont à noter dans ce secteur et constituent des facteurs pouvant engendrer à terme des élargissements ponctuels de la zone inondable, diminuer les apports en charge solide et engendrer des incisions régressives et des déstabilisations de berges. En termes d’aménagement, et sur une grande partie du linéaire, le remblai de la N116 qui accompagne le tracé de la Têt depuis l’Ille sur Têt pourrait jouer un rôle limiteur de l’extension des crues mais, dans le cadre de phénomènes rares à exceptionnels, c’est un axe de communication important et rapide reliant Perpignan qui pourrait être endommagé ou détruit. Les villes ou agglomérations de Corneilla la Rivière, Pezilla la Rivière , Villeneuve la Rivière et Baho sont à la fois exposées aux inondations de la Têt et aux apports des différents affluents de rive gauche, entaillant de modestes reliefs plio-quaternaires (terrasses héritées), qui dénotent de fortes énergies lors de leur activation par des évènements majeurs (présence de nombreux axes de crues). Ces organismes de rangs variables élaborent à leur terminaison de puissants cônes de déjection (à l’image de celui du torrent de Manadell qui se développent sur une large part de l’agglomération de Villeneuve la Rivière) et peuvent favoriser l’étalement des écoulement dans la plaine (à l’image des laves torrentielles sur cônes des régions de hauts reliefs alpins) par divagations latérales au niveau de l’apex du cône. Dans ce type de contextes, certains aménagements peuvent amplifier l’impact des débordements comme dans le cas du petit village de Pezilla où l’axe du torrent de la Berne est entravé par la route en remblai située en amont du lieu dit de la Braque du Mas. |
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