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L'étude

LEGENDE

 




DALLE N°16

Communes : Ansignan, Trilla, Saint Arnac
Cours d'eau : la desix, l'Agly

Commentaire sur la zone : En aval de sa confluence avec la Boulzane, l’extension latérale du cours de l’Agly se réduit considérablement en traversant sur une faible distance la Clue de la Fou avant de s’élargir de façon au moins aussi remarquable à son débouché. Ce verrou engendre lors des crues une surélévation de la ligne d’eau importante. En 1940, l’eau est passée par-dessus le tablier du pont, soit une hauteur d’eau dans le lit mineur de près de 11m. En aval, la morphologie du fond de vallée porte les marques d’un hydrodynamisme intense lié à la dissipation de l’énergie engendrée par l’élargissement subit en aval du verrou. C’est un secteur favorable aux dynamiques d’accumulation, et l’importante extension du lit majeur témoigne de ces dépôts de charge solide partiellement alimentée par les apports colluviaux et quelques reliquats de terrasses alluviales héritées sur lesquels sont construits des mas (mas de la Rouyre notamment). Plusieurs petits vallons peu ouverts (ruissellement concentré sur un faible linéaire) dont l’origine est peut-être à rapporter à un modeste faisceau de failles concordantes, alimentent l’Agly lors d’épisodes importants de précipitation.
Après avoir décrit un large lobe contournant le relief de la Resseyne, l’Agly renoue avec une série de sinuosités à travers les reliefs calcaires situés au niveau du « Bac de l’Olivette ». En amont immédiat de ce changement de style, plusieurs maisons du hameau du Moulin de St Arnac sont localisées en lit majeur et au débouché d’un petit vallon.
Au sortir de cette zone plus encaissée, l’Agly passe sous un aqueduc témoignant d’aménagements hydrauliques antiques. Il est intéressant de remarquer le nombre important
d’arches destinées à assurer du mieux possible la transparence de l’ouvrage et le libre écoulement des eaux dans le lit majeur. Jusqu’à la confluence avec la Desix, la rive droite de l’Agly est fortement pentue, d’où la distinction d’un lit majeur exceptionnel.
La confluence avec la Desix marque pour l’Agly le début du tronçon de vallée dont le niveau est contrôlé par l’imposant barrage-digue de Caramany (achevé en 1994). Celui-ci a la capacité d’évacuer 2000 m3/s (crue centennale). Lors de la crue du 12 novembre 1999, ce barrage a parfaitement joué son rôle d’écrêteur du débit de l’Agly et ce sont surtout les ravines, ruisseaux et rivières avals qui ont générés un nombre important de victimes et de dégâts comme cela fut le cas pour l’agglomération d’Estagel.

Découpage par dalle du bassin versant

Zoom sur la carte du bassin

Référence du document utilisé SCAN 25 ® IGN - Paris-1999 autorisation n° 90-9068 http://www.ign.fr

 

 

 

Maître d'ouvrage : Diren Languedoc-Roussillon, Maître d'oeuvre : Ginger (cartes, rapport) , Salicorne (CD-Rom)