DALLE N°2
Communes : Montauriol,
Fourques, Tordères, Llauro
Cours d'eau : le
Réart, la joncayrole
Commentaire sur la zone : C’est dans
le secteur de Fourques, à l’aval
de la confluence entre les rivières de Mateu et de la Galserane
, que nait à proprement
parler le Réart qui « amorce » son cours par de
remarquables méandres. Ceux-ci caractérisent vraisemblablement
les contrastes lithologiques et structuraux entre
accumulations sédimentaires alluviales quaternaires et substratum
géologique. Ces méandres sont régulièrement
recoupés lors des débordements comme l’illustrent
les nombreux axes de crues visibles au niveau de leurs
concavités. D’une manière plus générale,
l’organisation des différents lits (mineur, moyen, majeur
et majeur
exceptionnel) est classique. Le lit mineur est recouvert de galets
et cailloutis de taille centimétrique. Il se raccorde au
lit majeur par un plan incliné qualifié de lit moyen,
souvent occupé par des cannes et végétation hygrophiles (mais cette ripisylve n’est que rarement arborée).
L’agglomération de Fourques est pour majeure partie
située en dehors de la limite de la zone inondable
sur la terrasse de rive droite du Llauro, un affluent du Réart.
Le village en position dominante
est encadré par 3 cours d’eau à caractère
torrentiel. Le Llauro s’écoule dans une belle petite vallée,
dont le fond alluvial plat est bien structuré. La Joncarolla
ressemble plus à un
petit fossé fonctionnant rarement, et encaissé dans
une vallée aux pentes en V fortes. Ces deux affluents sont
responsables des principaux débordements concernant
des enjeux, principalement des maisons individuelles récentes. Lors
de la crue de 1992, les niveaux d’eau ont été influencés
par la présence des ponts et remblais et ont pu être
exhaussés de 1m à 1,5 m (source DDE). De fait, de nombreux
débordements et destructions d’ouvrages ont concernés
les routes départementales. La plupart des habitations ayant
subies les plus lourdes conséquences de cette crue sont localisées
en rive
gauche de la Galserane (mas à l’amont de la RD615), en
rive gauche de la Juncarolla (trois maisons au droit des franchissements
des voies communales), en rive droite de l’Ille à l’amont
de la RD 615 (six habitations dont deux ont eu plus d’un
mètre d’eau).
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