DALLE N°62
Communes : Le Bosc
Cours d'eau : la
Lergue, le Ruisseau du Merdanson
Commentaire sur la zone : Le lit mineur
devient plus large avec des berges aux talus marqués. Il
comporte dans son chenal une charge solide importante, constituée
de matériaux
hétérométriques. Cette charge solide est
plus ou moins remobilisée au gré des variations
du débit des écoulements. Elle est aussi largement
présente dans le lit moyen où elle constitue des
stocks importants de matériaux potentiellement mobilisables.
La multitude des chenaux d'écoulement témoigne
de l’intensité des phénomènes hydrodynamiques
qui façonnent le fond de la vallée. Lors des grandes
crues, les conditions hydrodynamiques engendrent des recoupements
de méandres, selon un axe linéaire de grand écoulement . Le contact entre le
lit majeur et l'encaissant est net. Il est marqué par une
rupture de la pente transversale. A Ceyras, l’érosion
due à cette dynamique d’écoulement cause de
graves problèmes d’effondrement de la berge en falaise
et constitue un danger pour les maisons du village.
Les ruisseaux de Marguerite, de Mare et du Merdanson s’écoulent
du nord au sud de façon quasi-linéaire. Ils confluent
au niveau du "Camps
des Moulières" pour ne former qu’un seul réseau
jusqu’à la confluence avec la Lergue an rive gauche.
Les
vallées, dans les parties amont, restent confinées.
Les lits mineur et moyen se trouvent au milieu du plancher
alluvial. Les pentes sont assez prononcées, ce
qui favorise l’encaissement du cours d’eau. Lorsque
ces derniers pénètrent dans les formations
alluviales, la zone inondable varie spatialement. La
sinuosité augmente légèrement, ainsi que
les différentes unités de plancher alluvial. Le
lit moyen occupe une place plus conséquente
et présente des limites
franches. Après la zone de confluence de ces trois ruisseaux,
la vallée est profondément encaissée
dans des terrasses alluviales. La limite externe de la zone
inondable s’appuie sur des berges aux pentes abruptes fortement
affouillables. Le cours d’eau, grossi par les
apports amont, met en place une organisation plutôt
torrentielle de la plaine alluviale. Cela se traduit par un lit moyen qui est quasiment confondu avec le lit majeur témoin
de processus hydrodynamiques plus
intenses. Les multiples secteurs d’érosion viennent
appuyer le fait que les contraintes physiques des crues sur l'encaissant sont fortes.
Les enjeux sur l’ensemble de ce secteur sont localisés
au niveau de St Jean de la Blaquière. La traversée du
village par le ruisseau de la Marguerite peut être à l’origine
d’inondation pour quelques constructions. De plus, la confluence au droit de la R.D. 144 accentue et aggrave
ce risque. Les secteurs ont déjà connu des
é
vènements importants comme en témoignent les repères
de crue présents au niveau du village. Le reste du linéaire ne présente des enjeux qu'au niveau
des infrastructures routières.
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