DALLE N°87
Communes : Pouzolles,
Puissalicon
Cours d'eau : la
Thongue, la Lène
Commentaire sur la zone : Depuis Gabian
jusqu’à Pouzolles.
Dans ce petit secteur, la vallée s’élargit de
nouveau. La sinuosité commence à augmenter. Le lit
moyen suit
symétriquement le cours d’eau. L’hydrodynamisme
n’est pas très soutenu. Au niveau de l’arrivée
de la Thongue dans Pouzolles, il semble que le cours
d’eau ait été orienté et
repoussé en rive gauche. La rivière dessine
un grand méandre à l’est du village,
dicté par la construction d’une digue de protection
et d’une chenalisation en trapèze dans la commune. De plus, on note
un point de débordement en amont du village et
un axe d’écoulement préférentiel qui
permet d’avancer les hypothèses de l’artificialisation
de ce cours
d’eau. La Thongue, en cas de crue, peut réactiver cet
axe d’écoulement entraînant d’importants
dégâts dans le village. Le risque est
aggravé par la présence
d’un affluent, qui est localisé dans la partie Sud
Ouest de Pouzolles. On peut considérer que ce cours d’eau
a été canalisé compte tenu de la zone
dépressionnaire
en lit majeur, qui devait être son
ancien chenal d'écoulement.
Les enjeux dans la majeure partie du village sont donc très
importants. Les inondations peuvent être aggravées
par le remblai d’infrastructure qui peut
entraîner, par effet de barrage, une surcote en amont au
niveau des zones directement prot égées par la digue.
De Pouzolles jusqu’au lieu-dit "Péras"
La zone inondable dans ce secteur devient beaucoup plus large
et le plancher alluvial plus chaotique. En effet, l’hydrodynamisme
en lit majeur devient plus soutenu probablement en liaison
avec l’emprise des activités agricoles. Ces dernières
empiétant sur le lit moyen avec la mise en place de digues
de protection,ont entraîné la création de points
durs qui favorisent les débordements. Il semblerait que
le lit moyen avait une emprise plus large auparavant. Cette
hypothèse
est appuyée par le fait que dans ce secteur, où finalement
la pente est peu soutenue, l'hydrodynamisme se traduit par
la migration des méandres vers l’aval. Ce cas de figure
génère
une emprise du lit moyen relativement importante sur le plancher
alluvial. De plus, les multiples axes d'écoulement, points
de débordement et chenaux préférentiels, confirment les hypothèses
d'une organisation plus complexe de la plaine alluviale.
La Thongue reçoit sur sa rive gauche le ruisseau des Rozeillan
qui est page suivantetraité plus loin. Les enjeux sur ce secteur
sont au nombre de deux, il s’agit :
du hameau "St Jean",
du hameau "Le Péras".
Pour le premier, la situation est peu préoccupante. Ce petit
hameau se trouve, en effet, en lit majeur exceptionnel, ce qui le
rend moins exposé aux risques. En revanche, le hameau "le
Péras" peut subir d’importants dommages en cas
de crue soutenue. Ce risque est aggravé par un resserrement
physique de la vallée qui peut induire des hauteurs d’eau
importantes localement
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