DALLE N°79
Communes : Roujan,
Caux, Neffies
Cours d'eau : la
Peyne
Commentaire sur la zone : De Vailhan
jusqu’au secteur des
Montels : Dans ce secteur, la vallée s’élargit
entraînant une organisation plus précise de la plaine
alluviale. Le fond de la vallée, en amont du village, a été profondément
modifié avec la création de plans d’eau à vocation
touristique et d'une retenue hydroélectrique en amont. Directement
en aval de ces ouvrages, l’hydrodynamisme est soutenu avec
l’apparition d’un lit moyen plus nettement identifiable,
ainsi que par la présence d’axes d’écoulements
préférentiels en lit majeur. Le lit majeur est assez
large et sur l’ensemble du linéaire très net.
L'imbrication des versants dans la plaine alluviale peut entraîner
localement un contact flou entre ces deux unités. Cette configuration
est accentuée par le système de cultures en terrasse
qui est
venu empiéter sur une partie du lit majeur. Cette avancée
spatiale
des cultures a favorisé le piégeage des apports du versant dans
les murets des terrasses entraînant une mise en relief de ces terrains.
La zone inondable morphologique est néanmoins localisée arbitrairement à l’intérieur
de ces terrains.
Les enjeux restent ponctuels sur l ’ensemble de ce linéaire.
Depuis les Mortels jusqu’au lieu dit « Montpezas »
Le changement géologique, avec l’arrivée du cours
d’eau dans des formations plus tendres, favorise l’organisation
de la vallée. La sinuosité augmente, inscrite dans
d'anciennes terrasses alluviales. Cela se traduit par la formation
de méandres qui ont tendance à migrer vers l’aval
comme en témoignent les érosions de berges prononcées
en rive concave. Le lit moyen devient plus large, témoin de
phénomènes hydrodynamiques plus intenses, qui sont
accentués par la multiplication des points de débordement
en lit majeur. La plaine alluviale est nettement marquée,
suivant la sinuosité du complexe lit mineur / lit majeur.
Au niveau du lieu dit "Bourdic", la Peyne reçoit
deux affluents importants, un sur sa rive droite, le ruisseau
du Bourdic et l’autre sur sa rive gauche, le ruisseau de Bayélé.
Ses deux entités viennent s’emboîter progressivement
dans la Peyne, accentuant l'emprise des unités de la plaine
alluviale principale. Notons qu’au niveau du lieu dit "Manse",
un point de débordement est noté sur le Bayélé,
les eaux, empruntant cet axe, rejoignent directement la Peyne.
Ce phénomène est créé par la présence
d’un remblai d’infrastructure obstruant la totalité de
la plaine alluviale. Ce barrage aux écoulements favorise les
débordements en rive droite qui empruntent un chemin pour
retourner vers la Peyne. Les enjeux sur ce linéaire restent
ponctuels, quelques grandes fermes isolées sont concernées,
ainsi que quelques infrastructures.
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