DALLE N°63
Communes
Perpignan, Villelongue-de-la-Salanque, Canet en Roussillon,
Sainte Marie
Cours d'eau
la Têt
Commentaire sur la zone : A proximité de
la zone littorale, le cours de la Têt devient de plus tortueux
et les marques de divagations récentes, liées aux
débordements
de 1940 notamment, sont extrêmement présentes. Les
faibles contrastes altitudinaux qui marquent une côte sableuse
d’une planéité extrême constituent
avec une lithologie relativement tendre des facteurs favorisant
la divagation des cours d’eau. Au débouché du
trait de côte, la Têt se termine par un delta à dominance
de vagues (sables remaniés, cordons littoraux, plages,
etc…) dont l’origine des sédiments qui s’y
accumulent provient du transport linéaire courant, des
crues majeures mais également, et de manière fréquente,
d’évènements plus ponctuels tels les orages
qui engendrent des érosions du lit et des apports massifs
ponctuels (décharges de sédiments)
pouvant atteindre ou dépasser les 20
000 t.
Un peu en amont de l’embouchure, une zone caractérisée
par un hydrodynamisme fort a été cartographié en
lit moyen compte tenu de l’intensité que peuvent
y atteindre les phénomènes. Au niveau des Closes,
on lit dans la topographie plusieurs bras de décharges
fonctionnels ainsi que l’ancien lit du fleuve en 1940.
Le lit moyen représente là une partie de l’espace
de mobilité du cours d’eau.
Dans ce secteur tout ou partie des agglomérations sont fortement
exposées aux inondations car directement construite dans la
plaine aval :
- Villelongue de la Salanque est situé en rive gauche et
en contrebas de la Têt. Seul le noyau ancien est légèrement
surélevé, soit parce qu’il a été construit
sur un bourrelet alluvial, soit parce qu’un tertre anthropique
s’est constitué au fil des siècles d’occupation
humaine.
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