Cartes 1/25000°

Cartes 1/10000°

L'étude

LEGENDE

 




DALLE N°66

Communes
Canet-en-Roussillon, Sainte Marie

Cours d'eau
La Têt

Commentaire sur la zone : A proximité de la zone littorale, le cours de la Têt devient de plus tortueux et les marques de divagations récentes, liées aux débordements de 1940 notamment, sont extrêmement présentes. Les faibles contrastes altitudinaux qui marquent une côte sableuse d’une planéité extrême constituent avec une lithologie relativement tendre des facteurs favorisant la divagation des cours d’eau. Au débouché du trait de côte, la Têt se termine par un delta à dominance de vagues (sables remaniés, cordons littoraux, plages, etc…) dont l’origine des sédiments qui s’y accumulent provient du transport linéaire courant, des crues majeures mais également, et de manière fréquente, d’évènements plus ponctuels tels les orages qui engendrent des érosions du lit et des apports massifs ponctuels (décharges de sédiments) pouvant atteindre ou dépasser les 20 000 t. Un peu en amont de l’embouchure, une zone caractérisée par un hydrodynamisme fort a été cartographié en lit moyen compte tenu de l’intensité que peuvent y atteindre les phénomènes. Au niveau des Closes, on lit dans la topographie plusieurs bras de décharges fonctionnels ainsi que l’ancien lit du fleuve en 1940. Le lit moyen représente là une partie de l’espace de mobilité du cours d’eau.

Dans ce secteur tout ou partie des agglomérations sont fortement exposées aux inondations car directement construite dans la plaine aval :

- St Marie , également en rive gauche et en contrebas de la Têt est encore plus exposée car située dans un secteur marqué par un hydrodynamique intenses : l’analyse des photographies aériennes post 1940 montre que les principaux débordements hydrodynamiques sortent du lit mineur au droit de Villelongue, pour se diriger ensuite vers Ste Marie. De plus les extensions est du village sont concernées par la zone d’influence du remblai de la voie littorale, qui malgré ses ouvrages de décharge ne peut manquer de constituer une contrainte hydraulique forte en cas d ’événement exceptionnel.

- Canet-en-Roussillon est construit sur le versant pliocène dominant la plaine littorale d’une vingtaine de mètres. Cette implantation sur un interfluve étroit limite fortement les possibilités d’extension de la commune, et l’urbanisation a tendance à s’étendre dans la plaine alluviale où l’on dénombre quelques lotissement et la zone artisanale et commerciale. Une digue a d’ailleurs été réalisé pour protéger une partie de ces enjeux.


Découpage par dalle du bassin versant

Zoom sur la carte du bassin

Référence du document utilisé SCAN 25 ® IGN - Paris-1999 autorisation n° 90-9068 http://www.ign.fr

 

 

Maître d'ouvrage : Diren Languedoc-Roussillon, Maître d'oeuvre : Ginger (cartes, rapport) , Salicorne (CD-Rom)