DALLE N°19
Communes : Planèzes,
Cassagnes, Latour-de-France
Cours d'eau : l'Agly
Commentaire sur la zone : En rejoignant
le village de Latour de France, l’Agly adopte un tracé beaucoup plus rectiligne
et est alimenté par de nombreux ruissellements provenant de
petits ravins latéraux qui entrecoupent le tracé de la
Départementale 9 (dégâts envisageables lors de
fortes précipitations) tandis qu’une abondante ripisylve
colonise son lit moyen. La vallée se referme légèrement,
d’où la contraction des unités hydrogéomorphologiques.
L’agglomération de Latour de France (zoom page 72) est
contournée par l’Agly en un méandre à moyen
rayon de courbure dont l’origine est à relier à une
faille d’orientation nord-ouest / sud-est. Dans ce secteur, les
lits sont bien hiérarchisés et délimités
par des talus nets. Plusieurs terrasses alluviales attribuées
au Pléistocène supérieur bordent le cours de l’Agly
de part et d’autre des deux rives. En rive gauche, sur la bordure
concave du méandre, plusieurs organismes secondaires entaillent
ces niveaux de terrasses, certains, comme celui de la Peyrousse, ont élaborés
des cônes de déjection (inactifs aujourd’hui) au
cours de la même période. En rive droite, dans la rive
convexe, les différentes unités hydrogéomorphologiques
s’étagent très nettement, séparées
par de hauts talus. Une incertitude réside sur la fraîcheur
géomorphologique du niveau supérieur (cartographié en
terrasse), mais dont on ne peut écarter (sans étude complémentaire),
la possible inondabilité, notamment à cause de l’étroitesse
de la vallée dans la partie amont du méandre (11 m d’eau
au niveau du pont sur l’Agly en 1940). Le village ancien, bâti
en amphithéâtre sur un mamelon dominant l’Agly,
n’est pas exposé aux risques d’inondations. En revanche,
la partie aval qui s’ouvre sur une vaste dépression /
plaine (lieu dit « le Pla »), comprend de nombreux enjeux
(cf infra). Les infrastructures routières de la D9 en contrebas,
dont les remblais longitudinaux et transversaux (ceux du pont notamment)
peuvent influer sur les écoulements, sont particulièrement
menacées.
A l’est, le village ancien et les lotissements récents
sont séparés par le torrent de la Coume Marens, qui est
susceptible d’inonder plusieurs habitations, l’école,
la maison de retraite, la coopérative..., comme ce fut le cas
en 1940.
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