DALLE N°25
Communes : Alzonne,
Raissac sur Lampy
Cours d'eau : Fresquel,
le Lampy, La Vernassonne
Commentaire sur la zone :
Alzonne est situé à la confluence
entre le Fresquel, le Lampy et la Vernassonne qui se rejoignent
juste en amont. C’est un secteur où les phénomènes
hydrodynamiques peuvent être intenses (d’autant que
ce sont des affluents à caractère torrentiel), mais
aussi complexes, de fait de cette double confluence. Les phénomènes
naturels sont modifiés par la présence du remblai
de la N113 sur la Venassonne, de la D8, et par les endiguements
du Fresquel, qui limitent ses débordements les plus fréquents.
Ce dernier a aussi été recalibré dans la traversée
de la commune en 1976. Le vieux village s’est situé sur
la colline à l’abri des inondations, mais l’urbanisation
récente s’est faite sur son pourtour, en descendant
dans la plaine d’inondation. Sur le fond de plan, on distingue
des extensions en zone inondable antérieures à la
date de réalisation de la carte IGN. Leur nombre est aujourd’hui
augmenté par des constructions toutes récentes matérialisées
par un front d’urbanisation. Ces habitations sont inondables
par l’un ou l’autre des cours d’eau ou pour certaines
par les deux à la fois. Celles situées en lit majeur
sont donc particulièrement exposées, d’autant
que placées à proximité immédiate des
lits mineurs, elles peuvent être soumises à des vitesses
et des hauteurs d’eau importantes. Le reste est construit
sur le raccordement avec le versant (lit exceptionnel) et n’est
inondable que pour les plus grandes crues. A noter la présence
d’une école qui représente un enjeu particulièrement
important et vulnérable. On dispose de nombreuses informations
historiques sur ce secteur, comme c’est souvent le cas sur
les zones qui conjuguent enjeux urbains et aléa fréquent
ou intense. Ces données montrent que les inondations sont
fréquentes : 1930, 1940, 1958, 1974, 1981, 1985, 1986, 1992,
2000, 2004 … Il est souvent difficile de séparer les
débordements du Fresquel de ceux de la Vernassonne, à l’exception
de quelques inondations liées à la crue d’un
des deux cours d’eau spécifiquement (par exemple 1985
pour la Vernassonne). On retiendra quelques hauteurs d’eau
intéressantes : selon des documents d’archives du
maire de l’époque, « La maison de l'angle de
la rue de Léouc (parcelle 246) a eu 20 cm d'eau au rez-de-chaussée
en 1940 », et cette même crue a inondé le lit
majeur sous 80 cm d'eau
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