DALLE N°32
Communes : Pennautier,
Ventenac-Cabardes, Pezens
Cours d'eau : Fresquel
Commentaire sur la zone :
Le village de Pezens (planche 8 au 10 000 page 71)
est situé pour sa part au droit d’un resserrement
de la plaine alluviale, qui se réduit de 2/3 (300 m de large
environ), probablement en liaison avec la présence sous
la molasse de Carcassonne d'une roche calcaire plus résistante
(Calcaire de Ventenac). Ce verrou engendre une augmentation des
hauteurs d’eau dans le lit majeur en amont, et une extension
des zones inondables sur le pied des collines environnantes, ou
dans les talwegs des vallons affluents, d’où l’importance
des surfaces de lit exceptionnel. Grossi du Lampy, de la Vernassonne,
et de la Rougeonne, le Fresquel acquiert d’ailleurs à ce
niveau une taille et une puissance en crue non négligeables.
Cette dernière se manifeste notamment à travers la
morphologie d’un ancien lit moyen qui se retrouve nettement
aux abords du lit mineur. Au nord de Pezens, la plaine d’inondation
du Fresquel s’élargit de nouveau, à la faveur
de deux confluences de petits affluents formant une large plaine
dont les marges se relèvent doucement (lit exceptionnel).
Le village est relativement bien implanté hors zone inondable
: seule sa partie basse est inondable par le Fresquel dont les
eaux remontent dans un petit vallon sec qui draine le sud du village
et concentre les eaux pluviales (risque d’inondation par
ruissellement). La station d’épuration, construite
au nord du village sur le tracé d’un axe de crue,
est exposée à des vitesses élevées
en cas de crue exceptionnelle. Dans l’ensemble, l’extension
des zones inondables par le Fresquel est bien connue sur cette
commune : on retrouve une assez bonne correspondance entre le PSS
(établi en 1948 avec comme crues de référence
1910 et 1940 sur cette commune) et les limites hydrogéomorphologiques.
De nombreuses informations historiques sont aussi disponibles :
en fonction des lieux et des crues, elles mentionnent des hauteurs
d’eau en lit majeur variant de 50 cm à plus d’1
m. Les plus fortes crues connues sur la commune datent de 1940
et 1952.
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