DALLE N°24
Communes
Urbanya, Conat, Nohèdes
Cours d'eau
Rivière de Caillan, Rivière
de Caillan
Commentaire sur la zone : Le torrent
de Camps Réals répond à la même organisation
morphologique de surface que celui de Cabrils à savoir
un amont alimenté par un lac visiblement d’origine
glaciaire (lac de Nohèdes ou Gorg Estelat), des ruptures
de pentes/élargissements de vallons et de zone inondable
(Pla del Gorg, Pla del Mig, etc…) et une diffluence au
lieu dit les Soucarrades (dédoublement de branche en Camps
Réals et ravin de l’Homme Mort) multiples formes
pouvant être associées dans ce cas précis à des
modelés glaciaires. Au sortir de la diffluence les organismes
confluent et deviennent le torrent de Nohèdes/Caillan
dont le cours, marqué de sinuosités, s’élargit
ponctuellement favorisant l’élaboration de plages
de dépôts aux sédiments alluviaux à fluvio-glaciaires
parfois organisés en différents niveaux de terrasses
(à l’exemple du lieu dit de Cortals des Prats).
En traversant le petit village de Betllan, la rivière
menace directement 4 à 5 maisons implantées dans
ses lits majeurs à majeurs exceptionnels. Elle conflue
ensuite à Conat avec le torrent d’Urbanya, organisme
montagnard de rang moyen qui traverse la localité du même
nom en menaçant, de ses crues rares à exceptionnelles,
quelques constructions dispersées sur chacune de ses rives.
A Conat, la rencontre entre les rivières de Nohèdes/Caillan
et d’Urbanya engendre, au sein du contexte structural favorable
d’un élargissement de vallon, un étalement
ponctuel de la zone inondable et ce sont directement 6 à 7
maisons qui se trouvent exposées, en lit majeur et lit
majeur exceptionnel, aux débordements de ces deux organismes.
Après un parcours sinueux au travers des reliefs à affleurements
calcaires du Cambrien, la rivière de Nohèdes/Caillan
rejoint les environs de Ria puis de Prades en creusant son lit
dans les alluvions quaternaires de la Têt avec laquelle
elle conflue. Dans cette ultime section, les lits s’élargissent
et sont mieux hiérarchisés que sur les amonts car
ils bénéficient d’un substratum relativement
meuble (galets, sables et limons non consolidés). Le cours
de l’organisme, légèrement dévié par
une faille listrique (horizontale en profondeur et se courbant
vers la surface) en amont immédiat du Mas d’Avall,
menace trois habitations situées entre lit majeur et lit
majeur exceptionnel à ce niveau.
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