DALLE N°23
Communes
Conat, Ria-Sirach
Cours d'eau
Rivière de Caillan, Rivière
de Caillan
Commentaire sur la zone : Le torrent
de Camps Réals
répond à la même organisation morphologique
de surface que celui de Cabrils à savoir un amont alimenté par
un lac visiblement d’origine glaciaire (lac de Nohèdes
ou Gorg Estelat), des ruptures de pentes/élargissements
de vallons et de zone inondable (Pla del Gorg, Pla del Mig, etc…)
et une diffluence au lieu dit les Soucarrades (dédoublement
de branche en Camps Réals et ravin de l’Homme Mort)
multiples formes pouvant être associées dans ce
cas précis à des modelés glaciaires. Au
sortir de la diffluence les organismes confluent et deviennent
le torrent de Nohèdes/Caillan dont le cours, marqué de
sinuosités, s’élargit ponctuellement favorisant
l’élaboration de plages de dépôts aux
sédiments alluviaux à fluvio-glaciaires parfois
organisés en différents niveaux de terrasses (à l’exemple
du lieu dit de Cortals des Prats). En traversant le petit village
de Betllan, la rivière menace directement 4 à 5
maisons implantées dans ses lits majeurs à majeurs
exceptionnels. Elle conflue ensuite à Conat avec le torrent
d’Urbanya, organisme montagnard de rang moyen qui traverse
la localité du même nom en menaçant, de ses
crues rares à exceptionnelles, quelques constructions
dispersées sur chacune de ses rives. A Conat, la rencontre
entre les rivières de Nohèdes/Caillan et d’Urbanya
engendre, au sein du contexte structural favorable d’un élargissement
de vallon, un étalement ponctuel de la zone inondable
et ce sont directement 6 à 7 maisons qui se trouvent exposées,
en lit majeur et lit majeur exceptionnel, aux débordements
de ces deux organismes. Après un parcours sinueux au travers
des reliefs à affleurements calcaires du Cambrien, la
rivière de Nohèdes/Caillan rejoint les environs
de Ria puis de Prades en creusant son lit dans les alluvions
quaternaires de la Têt avec laquelle elle conflue. Dans
cette ultime section, les lits s’élargissent et
sont mieux hiérarchisés que sur les amonts car
ils bénéficient d’un substratum relativement
meuble (galets, sables et limons non consolidés). Le cours
de l’organisme, légèrement dévié par
une faille listrique (horizontale en profondeur et se courbant
vers la surface) en amont immédiat du Mas d’Avall,
menace trois habitations situées entre lit majeur et lit
majeur exceptionnel à ce niveau.
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