DALLE N°30
Communes
Fillols, Corneilla-de-Conflent, Taurinya, Codalet, Ria Sirach
Cours d'eau
ruisseau la llitéra, riu de fillols
Commentaire sur la zone : Avant de
rejoindre la Têt, le
Cady récolte les écoulements du Fillols/Sallobère,
torrent traversant les agglomérations de Fillols et de
Corneilla de Conflent. Localisé sur une partie de terrasse
héritée, le village de Fillols est quand même
partiellement inondable (comme le confirment les témoignages
de 1940), en rive droite du torrent du même nom. Plusieurs
branches plus modestes en rive gauche dissèquent également
les dépôts hérités en menaçant
quelques maisons de leurs débordements. A Corneilla de
Conflent, le Fillols /Sallobère ne menace pas directement
les constructions et aménagements, il s’agit surtout
d’un petit vallon affluent de rive gauche venant du Roc
de Camarole qui menace, en élaborant un cône de
déjection, 4 à 5 habitations.
En rive droite de Prades, où la vallée de la Têt
s’élargit singulièrement, le petit village de
Taurinya est encadré par deux organismes confluant, la Llitéra
et le torrent de Vall Panéra, qui débouchent sur leur
extrême aval au niveau de l’agglomération de Codalet.
Sur leur parcours quelque peu sinueux, ils exposent à leurs
débordements toute une partie occidentale du village de Taurinya
(une vingtaine d’habitations sur les berges en rive droite
du Vall Panéra) et quelques maisons en rive droite au Codalet
(quartier de la Riberette). Plusieurs organismes plus modestes rejoignent également
la Têt en rive droite en menaçant la zone péri-urbaine
de Prades et en traversant de petits villages ou hameaux comme le
Lliscou (traversant Clara notamment), le Roure ou la Coume d’Espira
(passant aux abords de Marquixanes en exposant la périphérie
de la coopérative à des débordements rares)
qui débouche dans la retenue de Vinça.
La Llentilla, qui est un des affluents majeurs de rive droite
se jetant dans le lac de Vinça, conflue avec la rivière
du Llech en aval d’Espira de Conflent. Chacun de ses deux
organismes trouve son alimentation au niveau de l’imposant
pic du Canigou (2784 m) ce qui leur confère, comme dans
le cas des vallons rejoignant la plaine de Prades, une réactivité particulière
aux évènements hydrométéorologiques
majeurs du fait de pentes directes à forte déclivité.
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