Cartes 1/25000°

Cartes 1/10000°

L'étude

LEGENDE

 




DALLE N°85

Communes : Pézenas, Caux
Cours d'eau : la Peyne

Commentaire sur la zone : Depuis les Mortels jusqu’au lieu dit « Montpezas »
Le changement géologique, avec l’arrivée du cours d’eau dans des formations plus tendres, favorise l’organisation de la vallée. La sinuosité augmente, inscrite dans d'anciennes terrasses alluviales. Cela se traduit par la formation de méandres qui ont tendance à migrer vers l’aval comme en témoignent les érosions de berges prononcées en rive concave. Le lit moyen devient plus large, témoin de phénomènes hydrodynamiques plus intenses, qui sont accentués par la multiplication des points de débordement en lit majeur. La plaine alluviale est nettement marquée, suivant la sinuosité du complexe lit mineur / lit majeur.
Au niveau du lieu dit "Bourdic", la Peyne reçoit deux affluents importants, un sur sa rive droite, le ruisseau du Bourdic et l’autre sur sa rive gauche, le ruisseau de Bayélé. Ses deux entités viennent s’emboîter progressivement dans la Peyne, accentuant l'emprise des unités de la plaine alluviale principale. Notons qu’au niveau du lieu dit "Manse", un point de débordement est noté sur le Bayélé, les eaux, empruntant cet axe, rejoignent directement la Peyne. Ce phénomène est créé par la présence d’un remblai d’infrastructure obstruant la totalité de la plaine alluviale. Ce barrage aux écoulements favorise les débordements en rive droite qui empruntent un chemin pour retourner vers la Peyne. Les enjeux sur ce linéaire restent ponctuels, quelques grandes fermes isolées sont concernées, ainsi que quelques infrastructures.

Depuis le lieu-dit Montpezat jusqu'en amont de la traversée de Pézenas :.
A partir de ce lieu-dit, la pente se réduit de façon significative. La sinuosité augmente et la Peyne a un comportement fluvial. Malgré un lit moyen présent, les débordements viennent s’étaler sur l’ensemble de la plaine alluviale. Les écoulements dans le lit majeur ont tendance à venir recouper la sinuosité des méandres. Cette configuration est validée par la multitude de chenaux et d’axes d’écoulements présents Le cours d’eau a été fortement modifié pour des besoins agricoles, mais aussi pour la protection des différentes habitations en lit majeur. Dans ce tronçon, la Peyne reçoit deux affluents moyens, le ruisseau St Martial en rive droite et le ruisseau du Rieutord en rive gauche. Le premier de ces cours d’eau n’entraîne que peu de modifications sur les écoulements de la rivière principale. Ce ruisseau traverse des formations peu résistantes dans une vallée en berceau. La plaine alluviale s’emboîte donc progressivement dans les versants, ce qui rend son identification délicate. Le second est plus important. En effet, ce ruisseau traverse la commune de Caux du Nord au Sud. La zone inondable englobe la partie urbanisée Est du village localisée sur le piémont d'une colline (socle du vieux village). Sur ce linéaire, on note une artificialisation du cours d’eau, ce qui laisse supposer, vu la morphologie du secteur, que l’ancien lit de la rivière était probablement situé plus à l’ouest. Cette hypothèse est accentuée par la présence d'un axe d’écoulement préférentiel et par une zone dépressionnaire en lit majeur.
Les enjeux concernant ce cours d'eau sont majoritairement localisés sur la commune de Caux ainsi que sur la résidence de Roquebrune plus en aval.

Découpage par dalle du bassin versant

Zoom sur la carte du bassin

Référence du document utilisé SCAN 25 ® IGN - Paris-1999 autorisation n° 90-9068 http://www.ign.fr

 

 

Maître d'ouvrage : Diren Languedoc-Roussillon, Maître d'oeuvre : Egis (cartes, rapport) , Salicorne (CD-Rom)